L'Aquadron

Vous entrez dans une grande pièce spacieuse, aux murs recouverts d'étagères. Vous passez un certain temps à les contempler, car ce que contiennent les bocaux posés dessus est plus qu'intéressant ; il y a certaines plantes habituelles comme du thym ou du romarin et d'autres choses plus étranges.
Dans l'air flotte un doux parfum de menthe. Au fond de la pièce se trouve un comptoir tout en verre, auquel est accoudée une jeune femme aux longs cheveux bruns et bouclés et aux yeux noisette. Vous voyant arriver, elle se relève et vous sourie.

- Bonjour, je suis Lyra. Nous vendons ici tout ce dont vous pouvez avoir besoin pour vos potions, ainsi que quelques recettes et des chaudrons de toute taille et de toute matière. Désirez-vous quelque chose en particulier ?

Elle poussa la porte qui la sétparait de la pièce, et tout t'en s'aprochant, fixait cheque objet tour a tour. Puis, elle se trouva vers la vendeuse.

[i]Bonjour, je vent acheter un grand chaudron s'il vous plait ![/i]

La vendeuse lui sourit et l'invita à la suivre dans une pièce. A l'intérieur s'alignaient des chaudrons de toute sortes : grands, petits, en or, en cuivre, en bronze, en argent...

- Voilà ce que nous proposons, que désireriez-vous ?

La vendeuse se dirigea vers une étagère et prit un chaudron assez grand, aux reflets cuivrés.

- C'est un chaudron en cuivre, de taille 3, très résistant ! Cela vous fera 100 écus et 43 pièces d'argent.

Lol, elle vient de le dire !

a oups pardon, voilà les 100 éus et 43 pièce !!

Elle verrsa la monaie dans le main de la vendeusen et poussa la porte, son tout nouveau articl a la main
(tête en l'air, je sais !! )

Une jeune elfe se rpésente devant la boutique. Son regard sûr détaille avec attention chaque produit exposé.

je voudrais un peu de poudre d'écaille de dragon, s'il vous plaît..

La vendeuse s'approcha d'une étagère où étaient entreposés des bocaux dans lesquels brillaient des poudres multicolores.

- Quelle race vous intéresse ? Nous les avons toutes sauf le Cracheur Japonais, ce dragon est trop difficile à attraper...

La vendeuse prit un air confus.

- Oh, je suis désolée, si c'est celui-là que vous vouliez... Si cela vous intéresse, je peux vous vendre un flacon de poudre d'écaille de Cracheur Chinois. C'est presque le même...

Non, non, de dragon Filingïn, le Cracheur Chinois n'a pas la caractéristique qui m'itneresse.

La vendeuse lui jeta un regard intrigué.

Pourtant, le Cracheur Chinois a quasiment les mêmes propriétés que le Japonais... et le Filingïn a une propriété spéciale... Enfin bref, c'est une cliente après tout.

Elle prit une poudre vert fluo, en remplit un flacon et le tendit à Kywin.

- Cela fera 200 écus, s'il vous plaît.

Mais justement, le Cracheur Japonais possède cette caractéristique qui m'intéresse, elle est paticulièrement facile à séparer de reste.. c'est plus difficile chez le Filingrîn.. mais elle n'y est pas dans le Cracheur Chinois..

Prend le flacon, donne deux cents piécettes, puis sourit et s'en va.

- Une potion Poussvite ?

La vendeuse sourie (ses lèvres vont finir par lui faire mal à force...) et se dirige vers une porte donnant sur une sorte de serre. Elle évite quelques plantes carnivores et finit par arriver devant une étagère très haute dont les étagères du bas sont vides. Utilisant une échelle, elle grimpe tout en haut et prend un gros sachet sur lequel est marqué : Poussvite en grosses lettres capitales. Elle redescend péniblement et vous rejoint.

- Ouf ! Il fait une chaleur d'enfer dans cette serre. Tenez, cela vous fera 150 écus et 30 pièces d'argent.

L'elfe rentra à toute vitesse dans la boutique. Elle attendit quelques minutes pour reprendre son souffle, puis dit d'une voix coupée d'haletements :


re-bonjour. Auriez-vous des Acapulqua ?

si elle en a, bravo, ces plantes sont très difficiles d'accès...

Des Acapulqua ?

La vendeuse réfléchit quelques instants. Oui, elle en avait, seulement...

- J'en ai, mais elle risquent de vous coûter assez cher...

Elle se dirigea vers la serre d'un pas assuré. Juste avant d'entrer, elle enfila une paire de gants en cuir de dragon et mit des lunettes aux verres bleus. Elle reprit son souffle... et entra.

Elle se promena un instant parmi les plantes. Certaines étaient immobiles comme des statues ; d'autres tentaient de la happer pour la dévorer tout à leur aise. Elle évitait habilement ces dernières mais se tenait également à distances des autres plantes.
Pour finir, elle arriva devant une grande porte. Elle ouvrit, entra et la referma, tout cela très vite. A l'intérieur de cette petite serre se trouvait un grand bassin.

Les plantes qui étaient à cet endroit flottaient dans une eau verdâtre et peu encourageante. Elles avaient en leur centre une grosse fleur d'un rouge brillant et deux longs tentacules s'étalaient aux côtés de la fleur. Celle-ci tenait sur une espèce de gros nénuphar vert foncé.
La jeune fille avança précautionneusement d'une fleur, tout doucement, sans faire de bruit. Brusquement, elle attrapa les deux tentacules et les tira du côté opposé. Ils se débattirent un instant puis redevinrent mous.

La vendeuse essuya une goutte de sueur sur son front. Soudain, l'un des tentacules s'enroula autour de sa main et commença à l'attirer vers la fleur rouge. Sans perdre son sang-froid, la jeune fille prit à sa ceinture un petit poignard et trancha net le tentacule, puis se débarassa du morceau qui restait sur sa main d'un air dégoûté.
Elle refit une tentative et tira les tentacules (celui qu'elle avait tranché avait déjà repoussé). Sans les lâcher, elle les transporta dans une grosse boîte de verre bleu, tenant la fleur à distance d'elle-même.

Elle réapparut dans la boutique, tenant la boîte de verre. Elle ôta ses lunettes et ses gants et se passa un gant frais sur le visage.

- Bon, la voilà. N'enlevez surtout pas le couvercle de la boîte avant que la fleur aie pris une teinte violette ; cela signifiera qu'elle est morte. Sinon, je peux vous donner une paire de lunettes à verre bleue, mais il faut que vous ayez de l'expérience ! Bon, cela vous fera 2000 écus. J'espère que vous en comprendrez la raison...

Elle sourit puis s'effondra sur une chaise proche.

- Elles sont comprises dans le prix de la plante !

La vendeuse se releva et retourna derrière le comptoir.